Les erreurs à ne pas commettre avec le pastis

Impossible d’organiser un apéritif au pays des cigales sans servir un verre de pastis à ses convives. Surnommé le “petit jaune” en raison de sa belle couleur ensoleillée, le plus célèbre des anisés provient d’un mélange d’alcool, d’anis, de réglisse, de sucre et de diverses plantes macérées. Il se savoure très simplement, mais attention, surtout pas n’importe comment ! Voici les erreurs à ne pas commettre pour déguster un pastis dans les règles de l’art.

Bien sûr, les grands défenseurs de la tradition provençale vous diront qu’un pastis se savoure au soleil, autour d’une partie de pétanque… et avé l’accent ! Mais aujourd’hui, le fameux “pastaga” a fait du chemin et se déguste bien au-delà de la cité phocéenne. Le décor du Sud n’est plus un impératif mais quelques bonnes manières doivent tout de même être respectées pour ne pas risquer le sacrilège ! 

 

Erreur n° 1 : Conserver son pastis au réfrigérateur

Un pastis ne se conserve jamais au réfrigérateur mais toujours à température ambiante. S'il est stocké comme il faut, c'est-à-dire bien au sec, à l'abri de la chaleur et de la lumière, il peut se garder plusieurs mois voire plusieurs années. Une fois ouvert, veillez à toujours bien fermer votre bouteille.

 

Erreur n° 2 : Servir un pastis chaud 

Un pastis se sert bien frais ! Pour ce faire, il existe plusieurs options. Mais vous l’aurez compris : conserver son pastis au réfrigérateur n’en est pas une… 

Pour un pastis à bonne température, privilégiez plutôt les glaçons. Nul besoin d’être trop généreux, deux ou trois cubes suffisent amplement. Selon la technique classique, les glaçons s’ajoutent après avoir versé le pastis puis l’eau dans le verre. 

La technique consistant à glisser les glaçons après le pastis et avant l’eau est surnommée “à la parisienne”. A t-on réellement besoin de préciser qu’elle n’est pas du goût des puristes marseillais ? En effet, cette méthode dissiperait les arômes en congelant l’anéthol, l’huile essentielle à qui l’on doit la couleur trouble que le pastis prend lorsqu’on ajoute l’eau.

Une autre technique appelée “à l’ancienne” se passe quant à elle de glaçons. Comment garantir un pastis bien frais en suivant cette option ? Eh bien tout simplement en plaçant préalablement son verre au congélateur. Il suffit ensuite de verser d’abord de l’eau bien fraîche, puis le pastis, et finir enfin par touiller le tout.

Quelle est la meilleure option ? On vous laisse tester les différentes techniques et vous faire votre propre avis !

Erreur n° 3 : “Noyer” le pastis

Le pastis est un alcool assez léger qui se dilue dans de l’eau. Pour bien faire, l’eau doit être fraîche… et justement dosée ! Le bon ratio ? Un volume de pastis pour 5 volumes d’eau. En y ajoutant davantage d’eau, il y a de fortes chances pour que vous soyez accusé de “noyer” le pastis. Oh malheureux ! 

 

Les anisés de la Liquoristerie de Provence

Envie de mettre un peu d’originalité dans votre apéritif ? Sachez que la Liquoristerie de Provence propose une gamme de trois anisés différents élaborés de façon artisanale, avec chacun des caractéristiques spécifiques. 

Le Pastis du Liquoriste : cet incontournable réunit toutes les saveurs de la Provence avec une petite touche en plus. On aime les épices venues d’ailleurs, la rondeur de la vanille, l’onctuosité de la réglisse, ainsi que les accents de menthe et de poivre qui apportent caractère et complexité.

P'tit Bleu, le pastis bleu : voilà un pastis qui retient l’attention ! Cet apéritif élaboré par macérations d’anis vert, d’anis étoilé et de réglisse s’inspire du bleu du ciel de Provence et de la Méditerranée. Dans le verre, une boisson qui régale autant les pupilles que les papilles.

Aqualanca : la recette de ce concentré de soleil s’inspire des liqueurs anisées du 18ème et 19ème siècle. On adore sa fraîcheur incomparable qui provient de la subtile association de l’anis étoilé (saveurs douces) aux plantes amères (armoises...) et fraîches (verveine, aneth, menthe poivrée...).